Résumé :
Les Chansons de Bilitis sont sans âge. Elles sont grecques parce que la Grèce est le pays de la Beauté et que cette Beauté éclaire l’Amour d’une lumière pure et mystérieuse… C’est le jardin d’Eden, son innocence… ses faiblesses aussi. Mais aux épaules de Bilitis battent doucement les ailes de la poésie qui, dans un long nimbe aux couleurs changeantes, lui font traverser cette toute petite tragédie du temps qui passe et tout emporte, dans le souffle tiède de l’Amour qui, lui, demeure et toujours parle au coeur des créatures… Dans l’ombre des forêts profondes, dans la poudre légère des rues de Mytilène et les nuits moites de Chypre, Bilitis rit et pleure, et aime, dans l’impatience des premiers âges, dans la triste mélancolie du temps si vite enfui…
Les corps sont des courbes, la Beauté est intemporelle, l’Amour est une chanson, et qu’importent la main qui tient la plume, l’époque ni la langue, la corde vibre et la musique nous emporte.
Pierre Louÿs vient d’avoir 24 ans quand paraît Bilitis, en 1894. Né à Gand, familier de Gide, Heredia, Mallarmé, Valéry, Wilde, ses textes ont inspiré des musiciens tels Debussy et Honegger. Pierre Louÿs est mort en 1925.
Disponibilité - Numérique : 15/07/2014 | Imprimé : 01/08/2014
Actualités sur l'ouvrage :
Réédition : "Les chansons de Bilitis", de Pierre Louÿs